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Montures épiques
au cours des siècles
mardi 16 décembre 2014, par
« J’aime vraiment bien les chevaux, mais on ne peut pas lutter efficacement à cheval contre des créatures qui font cinq mètres de haut et qui crachent du feu. Il convient de trouver autre chose. », telles furent les paroles proférées par le mage Téclystère en 746 de l’ère du Chaos, au plus fort des guerres anciennes contre le chaos.
Depuis cette date - et vous remarquerez que c’est vraiment très ancien - les soldats ont cherché à domestiquer des montures puissantes, dangereuses et assez braves pour les porter au front.
Au tout début il s’agissait généralement de créatures sauvages domptées, comme les tigres d’Ammouka ou les brebiphants (utilisés par les orques des pâturages), des aurochs, des morshlegs ou des dantragors, ainsi que des rares dragons qui n’avaient pas pour unique but de réduire en pièces les humains.
Avec l’arrivée de ces derniers s’est posée la question de la supériorité aérienne, très difficile à contrebalancer. Au premier âge, on a donc commencé à se tourner vers la recherche de bestioles évoluant dans d’autres plans d’existence par le biais de l’invocation, mais d’une manière générale on en a récolté plus de soucis que de progrès. Enfin, des mages puissants et des spécialistes de la métamorphose ont travaillé sur les premiers concepts de chimères. En observant les animaux les plus dangereux, ils ont réussi à obtenir quelques mélanges particulièrement aboutis comme l’hippogriffe, le griffon, la manticore et d’autres plus discutables comme l’hippopogriffe [1].
- Le héros sur dragon
- Illustration : Guillaume Albin, éditions Le Grimoire
Encore de nos jours, il faut pas mal de travail et d’ingrédients pour réussir à créer de telles bêtes, et ceux qui savent le faire sont peu nombreux, ce qui explique bien sûr leur prix sur le marché. En outre, les montures épiques sont dotées d’une grande force de caractère - nécessaire pour ne pas flancher en pleine bataille - et la personne qui choisit de les monter doit être forgée du même fer. Ces créatures sont généralement interdites de séjour en ville car elles ont une fâcheuse tendance à dévorer distraitement les badauds, et c’est la raison pour laquelle on s’en sert principalement dans l’armée fanghienne. Si vous voyez un aventurier sur l’une de ces bêtes, c’est probablement qu’il est très aguerri, d’un niveau élevé. Alors c’est simple : fuyez !
JDR : pour en savoir plus sur toutes ces créatures, leurs statistiques et leurs aptitudes, lisez le supplément des montures disponible dans le site du JDR
[1] pour ce dernier, on pense encore à un problème de lecture ou à une mauvaise interprétation d’un stagiaire