Encyclopédie Naheulbeuk

Accueil > Géographie > Montagnes du Nord

GemmeMontagnes du Nord

Il fait froid, et puis c’est loin

mercredi 1er septembre 2004, par PenOfChaos

S’il n’y avait pas les Nains pour y faire des mines, cet endroit serait uniquement peuplé de bouquetins.

Le Nord-Ouest de Fangh est globalement occupé par des montagnes inhabitées, mais on y trouve beaucoup de lieux indispensables dans sa zone centrale : la cité de Mliuej, qui brasse la bière, le château de Gzor, qui brasse le Chaos, Minas t’Irrite la tour agaçante, les principales mines, le gigantesque Mont de Goltor, la forêt de Schlipak...

Toute la partie Nord-Ouest de la carte de Fangh (et même un gros bout qui n’est pas dessus) est occupée par des montagnes, hautes et enneigées, dont les flancs sont hachés presque toute l’année par un vent glacial. Hormis le micro-climat présent autour de Glandorn, les premiers contreforts se refroidissent assez vite, et la seule possibilité de chaleur permettant à des gens de vivre est de creuser des galeries.

C’est là que sont installés, depuis fort longtemps, la majeure partie des clans Nains. Car les humains, s’ils aiment les métaux précieux, n’ont aucune envie de vivre dans les souterrains.

Montagnes du Nord
Illus. Marion Poinsot et POC

A la surface, vous pouvez croiser quelques animaux en basse altitude : ours, loups, marmottes, yakaks et autres monstres à poil laineux. En montant un peu, vous ne trouvez plus que des bouquetins, se nourrissant de l’herbe rare qui pousse en haut des cailloux. On a longtemps cherché à savoir pourquoi ces bestioles vivaient ainsi, il s’avère que c’est ce qu’elles ont trouvé de mieux pour échapper aux prédateurs.

Bref, la surface ne présente aucun intérêt. A moins de marcher au large du chateau de Gzor, dont l’influence maléfique transforme toute vie. Ainsi vous pourrez admirer des Ours du Chaos, des loups du Chaos, des Yakaks du Chaos et les très amusantes marmottes du Chaos, spécialistes des emballages en aluminium. Le chateau de Gzor fera l’objet d’un autre article, car il s’agit d’une curiosité unique en son genre.

Dans les galeries (naturelles ou artificielles) vivent donc les nains. Ils ont annexé une grande partie du territoire souterrain, mais les informations sont pauvres : en effet, ne souhaitant pas divulguer d’informations à "ceux de la surface", nous en restons avec des suppositions et les racontars de quelques marchands et aventuriers qui ont pu pénétrer les lieux et en ressortir sans une gueule de bois infernale. On parle de salles incroyablement hautes, immenses et longues comme plusieurs palais, de cavernes creusées de 10.000 marches d’escalier taillées à la main, beaucoup de détails de grandeur qui n’ont aucun sens quand on connaît la taille des nains.

Parfois, ils sortent en bande pour se rendre à Mliuej, renouveler leur stock de bière. La bière fabriquée par les Nains est assez rare, car très peu d’entre eux ont le courage de sortir cultiver des céréales.

Les souterrains abritent aussi (du moins, jusqu’à ce que les Nains les délogent) toutes les créatures malfaisantes pourchassées jadis pendant les grandes guerres : orques, trolls, gobelins, dragons, basilics, wyvernes, bestioles maudites, incarnations de divinités tentaculaires et d’autres choses encore qu’il est difficile de décrire tant leurs membres sont nombreux et emmêlés. Les nains n’ont peur que d’une chose : être transformé en elfe. C’est ainsi qu’ils font la chasse à toutes ces horreurs avec une grande efficacité. On peut souvent voir, au pieds des montagnes, des groupes de créatures chassées de leur logis, pillant les chaumières avant d’être dispersées ou massacrées par les milices.

Une curiosité disposée le long de la rivière qui se jette dans le fleuve Elibed porte le nom de C.T.D.G. : il s’agit du Centre de Traitement des Déchets Gzoriens. Le château pollue en effet la rivière de toutes sortes de bizarreries qu’il faut éliminer sans quoi l’eau du fleuve deviendrait en quelques mois un bouillon de culture à choses étranges, comptant qui des tentacules, qui des bouches sur les mains, ou tout simplement un stetson à paillettes.

Le Mont de Goltor

Le mont de Goltor est tout simplement le plus haut pic de ce qu’on appelle communément la « région accessible » des montagnes du Nord. En théorie, toutes les montagnes sont accessibles, pour peu qu’on voyage à travers les cols, mais l’histoire a démontré qu’il était en fait pratiquement impossible de s’aventurer plus loin à pied, à cause du froid bien sûr mais aussi des créatures indicibles et innommables habitant la région déserte. Servant actuellement de repère géographique à toute la population vivant à cent kilomètres à la ronde, cette montagne était appelée dans le passé « la canine du dragon », mais les exploits d’un nain célèbre ont changé cela. Par souci de vous épargner, nous n’entrerons pas dans les détails de la vie de ce personnage, car ceci n’intéresse que les gens de son peuple.

Le Garlindas

Cette montagne de petite taille ne brille pas par son originalité, ni par sa forme, ni par sa taille, ni par une curiosité géologique quelconque. En revanche, elle est tristement célèbre car c’est sur l’un de ses contreforts que l’ignoble Gzor a érigé sa terrible forteresse dans les temps reculés, utilisant pour cela un réseau de grottes naturelles. Depuis ce temps, la montagne est connue et indiquée sur la plupart des cartes, avec la mention « Ne vous approchez jamais, et pour quelque raison que ce soit, du Garlindas ».

le Turnicol

Il s’agit d’un pic un peu avachi, dont la crête principale est en alignement du célèbre mont de Goltor, le sommet le plus connu des montagnes du Nord. Traditionnellement, on considère qu’un voyageur accédant au Turnicol a décidé d’en finir avec la vie. Je connaissais un type qui avait décidé d’explorer le coin, et il est revenu vers moi avec deux doigts en moins et les informations suivantes : « Mon cher Glibzergh, au-delà de ce sommet se trouve une contrée froide et inhospitalière, parcourue par des formes de vies dangereuses, généralement échappées du château de Gzor et repoussées dans ces régions désolées par les soldats. La nature sauvage a dû s’adapter à ce climat et tout ce qui vit là-bas est plus gros, plus féroce et plus résistant qu’ailleurs. Le plus proche poste de garde fréquenté par les humains se situe à la tour de Tatontanns, à quelque vingt kilomètres de là. Ce n’est vraiment pas l’endroit pour se casser une jambe. » J’ai pris note de tout cela et j’ai décidé que je n’irai jamais vérifier ses dires.

JDR : Une meilleure définition de la carte, ainsi que des informations concernant les lieux et personnages, sont disponibles dans le site du Jeu de rôle gratuit Naheulbeuk...