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Géant des collines
mardi 16 décembre 2014, par
Les géants des collines ne sont pas des créatures du mal, mais ils ont la fâcheuse habitude de taper sur tout ce qui est plut petit qu’eux, pour "voir ce que ça fait". Et comme ils tapent très fort, ça finit par être un peu dangereux.
Doit-on considérer les géants comme des monstres ? Oui et non. Après tout ils sont humanoïdes, mais leur taille les rend particulièrement dangereux, et ils sont tout à fait infréquentables. Ils résistent à la magie et certains érudites les considèrent aussi comme des créatures magiques.
La partie Nord des collines d’Altrouille a été elle colonisée par ces géants il y a bien longtemps. Il a parfois été question d’éradiquer leur espèce, mais finalement les autorités ont toujours eu quelque chose à faire de plus urgent. Ils sont rares [1] et forts, heureusement casaniers, mais efficaces lorsqu’il s’agit de détruire un édifice construit par un inconscient qui aurait oublié de lire les panneaux plantés à la va-vite, ces panneaux qui délimitent le pourtour de leur territoire.
- Géant d’Altrouille en maraude
- Illustration : Guillaume Albin, éditions Le Grimoire
Pour combattre, ce géant utilise en général un gros tronc récupéré sur le terrain, ou simplement ses pieds ou ses poings, chacune de ces attaques provoquant d’importants dégâts contondants. En outre, un coup porté par le géant fait généralement voler l’aventurier à plusieurs mètres et celui-ci se retrouve hors de combat pendant plusieurs assauts.
L’aventurier de base se soucie peu du géant, dans la mesure ou celui-ci n’amasse pas de trésors et qu’il est difficile d’en venir à bout. Il laisse cependant un bon paquet de points d’expérience si on arrive à l’achever, mais il faut avoir envie de risquer sa tête. C’est pourquoi les aventuriers de niveau supérieur finissent toujours par aller en "chasser" un.
Jeu de rôle : ce géant, avec son gameplay et ses caractéristiques, peut être joué comme opposant - il se retrouve dans les documents du JDR ainsi que dans le Grand Bestiaire, en page 188.
[1] Probablement à cause de leur mauvaise humeur chronique, qui doit l’empêcher d’avoir une vie conjugale paisible