Encyclopédie Naheulbeuk

Accueil > Théologie > Autel de la Somptueuse Corruption

GemmeAutel de la Somptueuse Corruption

Attention, ça glisse

jeudi 22 janvier 2009, par PenOfChaos

Certains objets de culte en Terre de Fangh sont absolument sublimes. Ce n’est pas le cas de cet Autel, et quelques touristes ont eu l’opportunité de le voir sans attraper une maladie.

Cet autel est une relique visible au temple de Niourgl, pour les curieux qui ont le cœur bien accroché. Les cultistes des Aruspices de Niourgl sont par ailleurs assez collants, et il est quasiment impossible de visiter le temple sans s’inscrire à trois colloques, collectionner les tracts et participer à une ennuyeuse cérémonie. Si vous n’avez pas peur de subir ces désagréments, voici ce que vous verrez.

Il s’agit en effet d’un monument servant aux adeptes à célébrer divers rituels, mais l’ensemble est constitué de viscères et d’organes embaumés, et soutenu par les corps de douze pestiférés empaillés. Le personnel d’entretien n’est également pas très doué pour nettoyer les locaux après chaque office.

Glibzergh Moudubras notait dans un de ses carnets de voyage :

Je ne sais pas trop ou commence et ou finit cet Autel, qu’on m’avait décrit comme étant une curiosité plutôt intéressante de la ville de Glargh. Pour ma part, je pense l’avoir vu représenté un grand nombre de fois dans les toilettes des tavernes mal famées, après que plusieurs consommateurs avinés aient rendu leur dîner dans la cuvette des toilettes systématiquement bouchées de l’établissement.

Il est assez haut, et plutôt large. On doit pouvoir y installer plusieurs personnes, mais ça ne sera pas pour faire un pic-nic. Je me demande bien qui aurait intérêt à prendre place sur cet amas d’organes. Je crois distinguer des foies, des intestins, et des crânes pour maintenir l’ensemble. Et quelques bras sur les côté. Il y a des parties de corps qui doivent appartenir à des espèces disparues.

Il me semble que l’artiste qui a conçu cette pièce d’ameublement mérite d’être enfermé, si ce n’est déjà fait. A moins que son corps n’ait finalement servi à consolider l’ensemble.

Je vais me prendre un petit remontant à la taverne, il est temps de quitter ce lieu au plus vite.