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GemmeTrogylorks

Les Orques albinos des profondeurs

mardi 18 mars 2008, par Cham von Schrapwitz

Nichés dans les sombres profondeurs des souterrains insondables de la Terre de Fangh, loin sous les palais des Elfes et les mines des Nains, vivent d’abjectes créatures qui ne voient jamais la lumière du soleil, ne sentent la brise altière d’un jour d’été dans leurs cheveux gluants ni ne contemplent la fatale grandeur d’une bière de fermentation haute de l’Ordre de Labin Houz...
Ce sont les Trogylorks.

Ressemblant vaguement à des Orques voûtés et dégingandés, ils ont la peau d’un blanc laiteux, sous laquelle palpitent de grosses veines bleutées. Leurs yeux sont démesurément gros, pour vaincre l’obscurité permanente des profondeurs. Sournois et vils comme le sont toujours les gobelinoïdes, les Trogylorks forment des communautés tribales semi-nomades, qui errent dans les profondeurs en mangeant des champignons et en déféquant partout dans les souterrains ancestraux creusés par des races aujourd’hui oubliées [1].

Il est dit dans la « Chronique d’Exploration des Souterrains Perdus et des Caves Humides » de Glibzergh Moudubras qu’une partie des Orques et les Gobelins partis à l’assaut des mines des Nains à la fin de la Grande Guerre du Chaos s’égarèrent dans les dédales de grottes et de souterrains des montagnes. L’Orque n’est pas doué en spéléologie, et il a pour habitude de manger les cailloux du petit poucet (ainsi que le petit poucet).

Perdus dans les profondeurs, les Orques et les Gobelins s’habituèrent progressivement à l’obscurité, à un régime alimentaire composé de champignons et de congénères d’autres tribus, et au silence terrible des entrailles de la terre, qui n’est brisé que par les gouttes d’eau s’infiltrant depuis la surface et par le bruit mat des fronts cognés aux stalactites dans l’obscurité. Leur peau devint blanche, et leurs yeux grossirent de génération en génération, ce qui leur confère une vulnérabilité terrible à la moindre lumière. Encore faut-il avoir un briquet sur soit, ce qui n’est pas forcément le cas des aventuriers qui explorent les souterrains des entrailles de la Terre de Fangh.

Objectivement, il y a sans doute bien plus grand danger dans les profondeurs, comme par exemple les monstres chrono-chtoniens, les amibes géantes, les Golbarghs quadrumanes ou les flagellateurs mentaux hydrocéphales. Cela dit, comme personne n’est jamais revenu pour en parler, j’écris bien ce que je veux...

Jeu de rôle : ces opposants, avec leur gameplay et leurs caractéristiques, peuvent être joués et affrontés - on les retrouve dans les documents du JDR ainsi que dans le Grand Bestiaire, en pages 214-216.


[1ne me demandez pas lesquelles, puisqu’on a oublié