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GemmeEnvirons de la Terre de Fangh

loin derrière les montagnes

jeudi 5 janvier 2017, par PenOfChaos

Nous sommes à la fin de l’année 1498 du second âge. Les armées de Gzor ont été repoussées une fois de plus, à l’aide d’un sortilège de masse ancien et inconnu. Alors que la vie reprend son cours, une expédition aérienne, lancée plusieurs années plus tôt par le Concile de Waldorg, revient à bon port avec des informations de cartographie totalement inédites, précises et révélatrices. Il se passe bien des choses autour de la Terre de Fangh ! Et les étranges créatures qui envahissent fréquemment le pays depuis des millénaires ne sortent pas d’un plan infernal, mais bien de pays voisins.

Rapport de Glibzergh Moudubras – érudit et observateur au service du Concile

L’expédition, la mission Faucon à huit yeux comptait à l’origine quatre dirigeables gobelins ainsi que trois mercenaires sur montures volantes épiques, dont un dragon doré ancien et puissant, trois érudits, deux médecins, deux cartographes et bien sûr quelques soldats vétérans assignés à l’escorte de tous ces passagers. Il est à noter que les dirigeables furent dûment préparés et analysés par des ingénieurs humains compétents, lesquels servirent également de pilotes – il aurait fallu être inconscient pour embarquer des gobelins dans un tel voyage. Ainsi, l’ensemble de l’expédition pouvait voler d’un point à un autre, et se poser en temps voulu, ce qui permettait de survoler les étendues d’eau mais aussi les nombreuses montagnes cernant la Terre de Fangh. En plus de cet atout logistique, la capacité de voler protégeait l’expédition de la plupart des embuscades et d’un certain nombre de dangers.
Seul un tiers de l’équipe est revenu à bon port au terme d’une année complète de recherches, avec un unique dirigeable en bien triste état. Le reste de l’expédition a péri en général à la suite d’attaques, d’avaries de matériel, de maladies nouvelles, de sabotage par les autochtones ou d’autres accidents sordides. Mais la plupart des informations collectées ont été conservées, et ainsi les cartographes de Waldorg se sont attelés à la tâche de rassembler ces notes, que vous pourrez consulter ici avec la nouvelle carte dressée pour l’occasion.

Autour de la Terre de Fangh
Image très réduite de la carte étendue des environs de la Terre de Fangh.

Pour commencer, cette grande portion de terre maintenant mise à jour n’a pas de nom : et pour cause, beaucoup de gens vivent enclavés dans leurs régions respectives, et ils n’ont pas véritablement pu se concerter avec les autres peuples pour déterminer un nom générique s’appliquant au morceau de continent. Enfin, la plupart sont occupés à assurer leur survie au sein d’un monde cruel, et se fichent bien de savoir ce que pensent leurs voisins, ignorant d’ailleurs généralement leur existence. C’est pourquoi nos chercheurs ont pour le moment décidé d’appeler cette région « environs de la Terre de Fangh ». Un conseil sera organisé dans le futur pour tenter de déterminer si l’on doit voter une autre appellation.

Ensuite, nos observations nous amènent à cette conclusion : peu de régions aux alentours peuvent être considérées comme moins dangereuses que la Terre de Fangh. Il n’y a guère que les contrées habitées de l’Est, dont par ailleurs nous connaissions déjà l’existence par le biais du commerce maritime, qui sont hospitalières et à peu près semblables à notre pays. Le climat géopolitique fanghien, qualifié souvent d’instable par les érudits, est en fait beaucoup plus calme que ceux des états du Sud ou des lointaines contrées nordiques. Nombre de nations sont en guerre contre leurs voisins, contre leurs semblables ou contre des créatures abjectes et avides qui tentent de s’emparer de leur territoire depuis des millénaires. C’est la raison pour laquelle, à chaque apparition de l’équipage du Faucon à huit yeux, la première réaction des autochtones – ou de la faune locale – a généralement été d’entamer une action violente à l’encontre de nos personnes.

Toutefois, dans de nombreux cas, l’expédition a pu se poser pour effectuer une enquête approfondie, parvenant à communiquer avec des peuples variés, aux coutumes intéressantes. Nous avons donc réussi à récolter les noms de plusieurs villes, de lieux dits, de régions, ainsi que d’autres données essentielles. Vous les trouverez dans les pages suivantes du rapport.

Notre voyage a donc commencé près de la ville de Mliuej, où notre expédition a entamé son périple en survolant les montagnes en direction du nord-ouest.

Et me voici, votre dévoué Glibzergh Moudubras, chargé de vous confier nos observations.

Note : le rapport en entier (qui fait 23 pages) sera beaucoup plus facile à lire dans le PDF ci-joint

Environs de la Terre de Fangh
Fichier PDF de 23 pages - rapport complet

Note : Ce site n’est pas fait pour afficher de grosses images. Si vous voulez obtenir cette carte en haute définition, rendez vous sur le site de notre JDR, à la rubrique plans.