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GemmePronfyo

Archimage de son état

mardi 25 mars 2008, par PenOfChaos

Pronfyo aurait pu laisser derrière lui l’image d’un bel homme, possédant d’indéniables talents dans de nombreux domaines de sorcellerie. Mais il ne laisse finalement que le souvenir d’un vieux timbré.

Il entra dans l’histoire en 356 du deuxième âge, lorsqu’il fut le premier à recevoir trois fois de suite le Prix Gondolé du Grand Trilobique, décerné par le Grand Enarque des Puissances du Sanctuaire Magnifique de Tzinntch.

Il faut dire qu’à l’époque, le Sanctuaire de Tzinntch n’avait pas la mauvaise réputation qui est la sienne de nos jours, depuis la Grande Réforme de 635 où le culte bascula dans une logique obscure et décida de s’orienter vers une magie néfaste à tendance destructive. Mais retournons à nos grenouilles.

Pronfyo était un spécialiste de la téléportation, qui fabriqua de nombreux objets et inventa entre autre le téléparchemin. Ce sortilège permettant de téléporter des rouleaux de parchemin est fréquemment utilisé de nos jours par les mages qui désirent envoyer des messages sans trop se fatiguer et sans dilapider leur fortune chez Chronotroll.

Il fabriqua notamment plusieurs objets enchantés, dont la puissante Couronne de Téléportation, encore en circulation de nos jours. Il avait alors à moitié perdu la tête à cette époque, et vouait un culte étrange à un dieu méconnu, celui des lapins. On pourra s’en rendre compte en observant les motifs utilisés pour sculpter la base métallique de la couronne et de ses accessoires.

La couronne permet de téléporter tout un groupe, pour peu qu’on puisse sacrifier un objet magique afin d’en retirer un quota de puissance. Les membres du groupe sont reliés à la couronne par des barrettes à cheveux.

Pronfyo décida un beau jour de devenir maître du monde [1], et dans sa démence il déclara qu’il était temps pour les humains de se livrer en masse à la culture de la carotte, pour assouvir les besoins de la divinité qui guidait sa vie. Cependant, ses commandements ne suscitèrent aucune passion, vu que personne d’autre que lui ne vénérait ce dieu lapin. Il s’attira la sympathie de quelques elfes, mais rien de plus.

Il menaça donc le seigneur de Glargh de l’époque, mais celui-ci s’énerva. Le dirigeant de la cité lui expédia en guise de représailles un bataillon de barbares montés sur des mammouths et immunisés à la magie, qui rasèrent la tour de l’archimage et distribuèrent les morceaux de son corps à des corbeaux.


[1ce qui arrive souvent quand les archimages deviennent trop puissants